Le modèle actuel d’acheminement et d’évacuations des eaux présente plusieurs lacunes. Premièrement, l’eau potable ne provient jamais de sources naturellement abondantes. De plus, la filtration pour obtenir cette eau est chimique. Deuxièmement, la filtration des eaux usées est médiocre, ni la présence d’hormones ou d’antibiotiques n’est contrôlée. Cela génère des changements dans la faune et la flore environnantes. Enfin, L’artificialisation des sols lors du raccordement aux réseaux est problématique. Il empêche le développement sain de la végétalisation aux alentours.
Astuces pour atteindre l'autonomie :
Récupération des eaux pluviales
Le principe : Généralement, nous venons récupérer l’eau de pluie via les gouttières dans une cuve souterraine de 7 m3.
Les petits plus : Evitons le gaspillage, utilisons des ressources naturelles. Les eaux pluviales filtrées peuvent servir aux toilettes. Si l’eau est potabilisée, elle peut servir dans la cuisine et la salle de bain.
PS : La volumétrie des cuves dépend de vos besoins (nombre de résidents). Vous avez un puit ou un cours d’eau, si nous avons les autorisations, ils peuvent être utilisés.
Groupe hydrophore et filtration au carbone
Le principe : Le groupe hydrophore vient aspirer l’eau pluviale préfiltrée par décantation la plus propre qui se trouve dans le centre de la cuve grâce à un système de poids et de flotteur. Celle-ci va patienter dans le réservoir. Si un point d’eau de la maison est demandeur, la pompe va s’activer en captant un changement de pression. L’eau traversera le filtre céramique et charbon actif.
Le petit plus : Une eau saine et tracée de A à Z
PS : La qualité d’eau en sortie du filtre céramique/charbon actif atteint une précision de 0,45 μ (meilleure qualité que l’eau potable urbaine).
La phytoépuration (si non présence de tout à l'égout)
Le concept : La phytoépuration est un système d’assainissement individuel par les plantes. La méthode consiste à faire appel aux nombreuses bactéries déjà présentes dans les racines des végétaux afin de traiter les phosphates et les nitrates.
Les petits plus :
A long terme, c’est moins onéreux qu’un système classique car il y a moins d’entretien.
C’est non-polluant, non malodorant et c’est esthétique !
Cela produit un compost in-situ de bonne qualité
PS : La phytoépuration nécessite un apport journalier et régulier d’eaux usées. Il se peut que les premiers mois des odeurs surviennent, n’oubliez pas que c’est pour laisser place à un bel espace végétal!